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Le message d’espoir de Noah Lyles, champion para-olympique du 100 m

Un message plein d’espoir. Le sprinteur américain Noah Lyles a été sacré champion olympique du 100 m pour cinq millimètres aux Jeux de Paris dimanche 4 août.

Le titre Olympique sur l’épreuve reine de l’athlétisme

Sa médaille d’or sur l’épreuve reine de l’athlétisme au Stade de France résonne comme une revanche sur la vie alors que l’athlète de 27 ans a dû faire face à une enfance marquée par des problèmes de santé.

« Je souffre d’asthme, d’allergies, de dyslexie, de troubles de l’attention, d’anxiété et de dépression. Mais je peux vous dire que ce que vous avez ne définit pas ce que vous pouvez devenir. Pourquoi pas vous ! » a-t-il écrit sur son compte X après sa victoire en évoquant les obstacles qu’il a surmontés.

Dyslexie, TDAH, asthme, dépression

Dyslexique et victime de troubles de l’attention, Noah Lyles a également souffert de crises d’asthme qui lui ont valu plusieurs hospitalisations. « De 3 à 4 ans jusqu’à l’âge de 7 ans environ, j’ai souffert d’asthme et de crises d’asthme graves, qui m’ont conduit à l’hôpital une nuit sur trois. J’ai eu des quintes de toux, j’étais constamment malade parce que mon système immunitaire était affaibli », racontait-il à CNN.

Le jeune homme a aussi dû composer avec plusieurs épisodes dépressifs. C’est en 2020 que Noah Lyles a révélé souffrir de dépression depuis l’âge de 8 ans et qu’il était sous antidépresseurs depuis peu. Cette année-là, ses souffrances ont été aggravées par la pandémie de Covid-19, le report des Jeux olympiques de Tokyo et le mouvement Black Lives Matter.

« Cela a pris différentes formes à plusieurs périodes de ma vie, mais ça a empiré en avril. […] Cela n’avait jamais été aussi dur. C’était comme un orage parfait. Il fallait vivre avec le Covid, le report des Jeux olympiques, et il y a eu le mouvement Black Lives Matter, qui a été le dernier clou sur le cercueil », racontait-il alors sur son compte X. Avant de poursuivre : « Récemment, j’ai décidé de me mettre sous antidépresseurs. Cela a été l’une des meilleures décisions de toute ma vie. Depuis, je suis capable de penser sans ondes sombres dans mon esprit. »

D’autres athlètes ont soufferts de problèmes mentaux

Aux Jeux olympiques de Tokyo, la gymnaste Simone Biles s’était également retirée d’une épreuve de la compétition par équipes, avant de manquer plusieurs épreuves, craquant sous la pression. La superstar américaine avait mis en lumière la question de la santé mentale des sportifs avant de s’absenter pendant deux ans pour traiter sa dépression.

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